Inscription en faux d’un testament

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Une femme décède, laissant pour lui succéder ses trois enfants. En désaccord avec ses sœurs, le fils ainé de cette famille conteste alors la validité du testament laissé par sa mère. A l'appui de sa démarche, il fait valoir que cet acte établi devant notaire a été pré-rédigé ce qui, selon lui, est contraire à la loi. Saisis du litige, les juges rappellent qu’un testament authentique peut comporter une partie pré-rédigée dès lors que la partie testamentaire, à proprement parler, est dictée par le testateur en présence de deux des témoins. A ce titre, ils en concluent que le testament doit faire l’objet d’une inscription en faux, l’un des témoins ayant rapporté qu’à aucun moment il n’avait entendu la testatrice dicter ses volontés lors du rendez-vous chez le notaire. Cour d'appel de Pau, 2ème chambre, 1er juillet 2021, affaire n° 19-02197